A la uneEvênement

LE PROFESSEUR LYES AKHAMOUK:
«La 5ème vague du coronavirus a commencé en Algérie»

Le Pr Lyes Akhamouk a mis en garde contre le rebond des contaminations par le coronavirus, estimant que la cinquième vague de la pandémie a commencé en Algérie.

Le membre du Comité scientifique de suivi de la pandémie a indiqué que les cas recensés et comptabilisés actuellement sont ceux dont le dépistage a été effectué via le PCR, soulignant que les chiffres sont bien supérieurs à ce qui est déclaré.
«Les cas enregistrés et annoncés sont des cas confirmés par le PCR ; de nombreux citoyens infectés ne déclarent pas leur maladie et ne font pas d’analyses, donc les chiffres sont bien supérieurs à ce qui est déclaré», a expliqué le professionnel de la santé dans une déclaration, hier, à Ennahar TV. Indiquant que l’Algérie est au début de la cinquième vague, le Pr Akhamouk a affirmé que les symptômes du sous-variant d’Omicron du coronavirus sont différents d’une personne à l’autre. Il a expliqué que le sous-variant BA5 est plus contagieux et les symptômes sont similaires aux symptômes de la grippe.
Durant la vague précédente, les symptômes étaient classiques et similaires pour tout le monde, comme la fièvre, la fatigue, les douleurs à la tête et courbatures. Cependant, pendant cette période, il y avait généralement des symptômes d’un manque d’odorat et de goût lors d’une infection par le coronavirus, et ils ne l’étaient pas lors de la quatrième vague. Le professeur Akhamouk a souligné que les symptômes actuellement détectés chez les personnes infectées sont des symptômes de la Covid-19 et ne sont pas des symptômes de la grippe saisonnière. Le professionnel de la santé a averti les personnes infectées par ces symptômes d’aller directement chez le médecin et d’effectuer des tests de dépistages. Il a affirmé qu’il existe des différences dans les symptômes entre les personnes affectées par le nouveau sous-variant d’Omicron.
«Certaines personnes ont une forte fièvre et ont même besoin d’oxygène. Et d’autres présentent des symptômes bénins, ce qui constitue la catégorie la plus dangereuse car elles peuvent facilement transmettre l’infection à des personnes en bonne santé», a-t-il averti. Pour ce qui est de la mobilisation du côté des autorités sanitaires, le Pr Akhamouk a affirmé que le comité scientifique de suivi de la pandémie organise des réunions périodiques pour faire le point de la situation épidémiologique.
Affirmant que le nombre de personnes contaminées ne cesse d’augmenter, le professionnel de la santé a appelé à la nécessité de respecter les mesures préventives précédentes appliquées dans le passé telles que la vaccination, la ventilation des lieux fermés et le port du masque «car le but désormais n’est plus d’éviter la vague, mais de réduire son danger». Il convient de rappeler que le ministre de la Santé le Pr Abderrahmane Benbouzid a adressé lundi dernier un appel aux directeurs de la santé des différentes wilayas du pays pour se mobiliser contre toute urgence en cas de hausse des contaminations par le coronavirus.
Mohand.S

Related Articles

Back to top button