EDITO

La bonne décision au bon moment

La recrudescence des cas de covid-19 a imposé de nouvelles restrictions pour faire face à cette flambée inquiétante des malades. Parmi toutes ces mesures, celle de prolonger la durée de suspension des cours dans le secteur de l’Education d’une autre semaine, reste la plus commentée par les Algériens. Si certains, et ils sont nombreux, ont salué la décision, d’autres se posent de sérieuses questions sur l’avenir de cette année scolaire.
Car la grande question reste comment arriver à rattraper le retard du à cet arrêt de deux semaines. Les avis et les propositions sont divers et multiples et nous n’allons pas les exposer toutes ici, mais retenir juste quelques unes d’entre elles. A savoir faire l’impasse sur les vacances de printemps ou les raccourcir d’une semaine, ou encore rallonger l’année scolaire de deux autres semaines jusqu’au mois de juin, encore ou bien réduire et même zapper certains cours. Des hypothèses qui tiennent la route et qui pourraient régler ce problème du retard, même s’il faut bien prendre en compte les examens de fin d’année et en particulier le baccalauréat. Dans la finalité, il s’agit de ne pas pénaliser l’élève et surtout les futurs bacheliers. Des consultations sont attendues en ce sens, entre le ministère de tutelle, les syndicats, les associations des parents d’élèves et tous les membres de la famille de l’Education. La lumière, il ne faut pas en douter, jaillira de ces consultations pour le bien de tous.
Pour revenir à la décision d’arrêter les cours pour une certaine période. Il faut convenir que cette décision a été le bon sens même. Car toutes les études indiquaient que les écoles étaient devenues le premier foyer de contamination au virus, et que les enfants étaient des porteurs, souvent asymptomatiques certes, mais qui contaminaient leur entourage et rendaient la situation épidémique très critique.
D’ailleurs, depuis quelques trois jours, on constate que la courbe folle des contaminations connaît un certain ralentissement et même un fléchissement confirmé par les chiffres officiels des services du ministère de la santé. Cette décision prise par les hautes autorités de l’Etat, a été salutaire à plus d’un titre, et elle a été prise au bon moment pour éviter de voir la situation échapper à tout contrôle.
Il reste maintenant à donner un autre élan à la campagne de vaccination, au sein du secteur de l’Education et de la Santé en premier, mais aussi partout ailleurs, car c’est là le seul et unique moyen de pouvoir faire face à cette pandémie qui dure depuis plus de deux ans maintenant. Y faire face, mais aussi arriver à la contenir et à reprendre une vie normale.
Par Abdelmadjid Blidi

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