EDITO

La rentrée sociale, l’autre grand dossier

La campagne électorale pour l’élection présidentielle du 7 septembre prochain a beau occuper les esprit et faire l’objet de commentaires de citoyens dans les café et les réseaux sociaux, il n’en reste pas moins que la rentrée sociale est bel et bien aux portes. La dernière réunion du gouvernement a justement planché sur la question et des mesures devraient être prises pour faire atterrir en douceur une société qui a traversé un été, plutôt stable, sans ces grosses chaleurs qui durent dans le temps. C’est dire que la saison estivale  qui se rapproche doucement et sûrement vers sa fin constitue un facteur apaisant pour un exécutif qui n’a pas été sollicité pour gérer des situations d’urgence. Il y a lieu donc de constater que l’ensemble de la société, toute classe sociale confondue, sort sans doute plus rassurée d’un été exceptionnellement calme à tout point de vue.

Ce constat appelle une importante remarque, celle de dire que la stratégie qui a consisté à retenir toutes les leçons et faire montre d’esprit d’anticipation des crises auront été d’une efficacité remarquable. L’ensemble des services publics, dont les forces de sécurité tous corps confondus, ont réussi à gérer une saison particulière, au moment où dans d’autres contrées de la planète, les situations semblaient autrement plus compliquées. Il faut savoir que durant cette même période, le Mali s’est enflammé, la Libye a glissé dans l’instabilité et l’horrible génocide à Ghaza n’a pas connu d’accalmie, bien au contraire.

Face à ces défis, l’Algérie officielle et populaire a fait son devoir. On ne pouvait pas faire plus, compte tenu des circonstances qui prévalent en Palestine. Alors que les Algériens  vivaient dans la sérénité d’un été apaisant, ils n’ont pas oublié les souffrances d’un peuple qui leur est proche. Ils savent ce qu’endurent les Palestiniens pour l’avoir vécu durant 132 ans. Ils sont solidaires et attendent l’indépendance de la Palestine.

Cela étant dit, le drame n’empêche pas la vie de se poursuivre en Algérie et le gouvernement comptable devant le peuple de ses actes. En cela, il est interpellé pour amorcer dans les meilleures conditions le passage de l’été à l’automne et de la farniente au travail. Dans l’intervalle, il y a une élection présidentielle à organiser. C’est le premier défi de la rentrée, mais pas le seul. C’est ce que disent les Algériens à leurs gouvernants. Les rentrées scolaire et universitaire et celle de la formation professionnelle constituent autant de grands chantiers à mener à leur terme. Et pas que cela. L’administration doit être surveillée de près. Les démons de la bureaucratie ne sont pas tous battus…

Par Nabil.G

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