Lafarge Algérie et le Groupe Tosyali-Algérie ont signé une convention de partenariat visant à «valoriser les résidus de l’industrie métallurgique dans le processus cimentier de Lafarge à Oggaz».
En effet, la cimenterie d’Oggaz, lancée depuis 25 ans, souhaite plus que jamais affirmer son engagement pour l’environnement avec ce partenariat clé pour créer ainsi une synergie entre les industriels de la région. A travers cette convention, Lafarge Algérie apportera pour ce projet son expertise dans le domaine, et cela dans le strict respect des normes et les standards environnementaux en vigueurs. Elle souhaite ainsi renforcer ses liens avec Tosyali-Algérie et bien d’autres acteurs incontournables, en apportant des solutions pour les résidus industriels, car l’industrie cimentière est un levier important dans l’économie circulaire, pour l’intérêt public, dans le cadre de sa politique de gestion durable et rationnelle de ses carrières.
Grâce à cette démarche écoresponsable, la consommation des ressources naturelles pour la production du ciment chez Lafarge Algérie, sera partiellement réduite pour les minerais de fer extraits des carrières par les boues ferreuses résiduelles de l’industrie métallurgique de Tosyali-Algérie.
Ce partenariat, explique Nicolas George, représentant du Groupe HOLCIM en Algérie, s’inscrit pleinement dans la stratégie du gouvernement en matière de protection de l’environnement et de la promotion de l’économie circulaire, et vise aussi à promouvoir des méthodes qui apportent le maximum de garanties pour réduire ou compenser l’incidence des activités de carrières sur les ressources naturelles dans la région.
Pour sa part, Ibrahim Elciboga DG de Tosyali-Algérie indique que son entreprise produit de l’acier à faible empreinte carbone en utilisant les technologies DRI les plus avancées au monde. «Tosyali a mis en place plus de 100 projets de R&D importants axés sur la production d’acier vert, dont tous les droits de propriété intellectuelle nous appartiennent, et 20 d’entre eux sont les premiers et uniques à l’échelle mondiale.», a-t-il précisé avant de souligner que cette substitution de ressources naturelles n’a aucun impact sur la qualité du ciment, elle est un principe et une ambition écologique plus qu’économique, dans l’objectif de base est la notion d’économie circulaire.
Noreddine Oumessaoud
