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Pour son rôle dans la gestion de la crise malienne:
L’Algérie saluée par le Conseil de sécurité de l’Onu

Les membres de l’instance onusienne suprême où siègent, notamment les membres permanents, dont certains sont directement ou indirectement impliqués dans la crise malienne, affichent une unanimité, ce qui est de bon augure, d’autant qu’ils ont «apporté le plein soutien du Conseil de sécurité à cet accord».

Le rôle joué par l’Algérie dans la mise en œuvre de l’Accord d’Alger destiné à solutionner la crise malienne a été salué à l’unanimité par les membres du Conseil de sécurité de l’Onu. Une résolution adoptée par cette instance souligne les efforts déployés par la diplomatie algérienne à l’effet d’aider les parties maliennes à mettre en œuvre l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger.
La dite résolution, consacrée rappelons-le à la situation au Mali met en évidence la position centrale de l’Algérie dans «l’équipe de médiation internationale pour aider les parties maliennes à mettre en œuvre» l’Accord en question. Cette reconnaissance souligne le poids de l’Algérie dans la région du Sahel et notamment au Mali en tant que facteur de paix et de stabilité. Ce sont, en effet, les actions d’Alger qui ont évité une dislocation totale de la République du Mali. A ce propos justement, le Conseil de sécurité a mis en exergue «la nécessité d’un engagement accru des membres de l’équipe de médiation internationale pour la mise en œuvre de l’Accord». Il a, en outre, souligné l’«importance du rôle que le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali devrait continuer à jouer pour soutenir la mise en œuvre de l’Accord».
Une position que l’Onu partage avec l’Algérie qui n’a eu de cesse d’ appeler à un rôle plus efficace de l’Onu afin d’empêcher une internationalisation du conflit au Mali. La récente actualité et les attaques politiques que subissent les autorités de ce pays de la part de certains pays occidentaux, fait prendre le risque d’une aggravation de la situation politico-sécuritaire au Mali. A ce propos, le Conseil de sécurité n’a pas manqué de rappeler la «centralité» des dispositions de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger.
Les membres de l’instance onusienne suprême où siègent, notamment les membres permanents, dont certains sont directement ou indirectement impliqués dans la crise malienne, affichent une unanimité, ce qui est de bon augure, d’autant qu’ils ont «apporté le plein soutien du Conseil de sécurité à cet accord». Un point dans la bonne direction qui suppose néanmoins la nécessité de «suivre de près sa mise en œuvre et, si nécessaire, à prendre des mesures contre quiconque entraverait la mise en œuvre des engagements qui y sont contenus pour la réalisation de ses objectifs».
Cela veut dire que la Russie et la France, tous deux membres permanents du Conseil de sécurité, approuvent et encouragent l’action de l’Algérie dans ce dossier précisément. Il s’agit là d’une autre marque de reconnaissance de la communauté internationale au rôle central de l’Algérie et de ses contributions constructives dans la préservation de la paix et de la sécurité internationales, en particulier dans son voisinage immédiat.
Il faut savoir, enfin, que la résolution consacrée au chapitre des sanctions, dans le cadre de la résolution 2374 (2017), a prorogé jusqu’au 30 septembre 2023 le mandat du Groupe d’experts, tel qu’énoncé dans cette même résolution.
Nadera Belkacemi

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