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Le Conseil de sécurité de l’Onu a planché sur l’agression sioniste contre Ghaza : l’Algérie plaide pour un cessez-le-feu immédiat

Le représentant de l’Algérie à l’Onu a estimé que «cela pourrait potentiellement nous conduire vers une nouvelle escalade. Dans ce contexte, nous réaffirmons notre soutien constant à la souveraineté, l’intégrité territoriale et la sécurité de l’Irak et de la Syrie».

Le cessez-le-feu à Ghaza est un impératif incontournable, du point de vue de la délégation algérienne à l’Onu. Amar Bendjama qui s’est exprimé au Conseil de sécurité de l’Onu, a renouvelé son appel incessant à l’arrêt de l’agression sioniste. M.Bendjama affirme dans son intervention que le retour au calme est une «première étape» dans le sens d’accomplissement d’une démarche qui consiste à faire de la paix et la stabilité au Moyen-Orient, un objectif final. Le représentant de l’Algérie au Conseil de sécurité de l’Onu s’exprimait lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur «Les menaces contre la paix et la sécurité internationales». En substance, le diplomate algérien a relevé que le Moyen-Orient était «au bord du précipice d’effondrement». Il en voulait pour preuve, «les récentes frappes aériennes visant l’Irak et la Syrie ce week-end». Ces frappes soutien M. Bendjama «risquent d’aggraver encore davantage une situation déjà précaire».
Il a estimé que «cela pourrait potentiellement nous conduire vers une nouvelle escalade. Dans ce contexte, nous réaffirmons notre soutien constant à la souveraineté, l’intégrité territoriale et la sécurité de l’Irak et de la Syrie». Et de retenir que «les peuples frères de Syrie et d’Irak méritent de vivre dans la paix et la prospérité». Compte tenu de ces circonstances critiques, l’Algérie appelle «à la retenue et à éviter toute escalade», a encore dit l’ambassadeur car, «la région ne peut pas supporter le poids de tensions supplémentaires, et nous croyons fermement que la force n’est pas et ne sera jamais un moyen de parvenir à la paix et à la stabilité». Le diplomate a, mis en garde, dans ce contexte, que «l’histoire atteste que la force ne provoque que la ruine, l’instabilité et entretient l’animosité». Une mise en garde opportune, appuyée du reste le plaidoyer de l’Algérie «en faveur du dialogue et de l’action collective pour aplanir nos différences et favoriser une prospérité partagée», a-t-il souligné. Le courage politique de l’Algérie par la voix de son représentant tient dans son appel à «laisser de côté les notions de violence et de dissuasion» et «à travailler main dans la main vers un Moyen-Orient apaisé».
Pour M. Bendjama, «une véritable stabilité au Moyen-Orient nécessite une approche globale des causes profondes qui sous-tendent l’instabilité». Un diagnostic en même temps qu’une incitation à éloigner les réflexes violents. «Nous devons investir dans des solutions à long terme pour éviter de nouvelles souffrances et ouvrir la voie à une paix durable dans la région», a asséné M.Bendjama. Il a réaffirmé à propos de ce qui se déroule à Ghaza que «la question palestinienne constitue la pierre angulaire de cette entreprise». C’est la clé de la paix mondiale pourrait-on dire. Aussi, relève le diplomate algérien, «dès le début de l’agression contre le peuple palestinien, en particulier dans la bande de Ghaza, l’Algérie a, à plusieurs reprises, tiré la sonnette d’alarme sur le risque de débordement régional». Or, on constate au contraire que «la situation s’est transformée en une réalité dévastatrice, nous obligeant à redoubler d’efforts pour mettre un terme à l’escalade dans l’ensemble de la région». Et M. Bendjama de poursuivre : «Les habitants de cette région, comme tous les habitants du monde, aspirent à la paix, au développement et à la prospérité». Il conclura son intervention par une déclaration forte :
«Il est grand temps que ce berceau des civilisations retrouve sa stabilité. La première étape vers cet objectif réside dans un cessez-le-feu immédiat à Ghaza».
Anissa Mesdouf

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