Les J.M 2022: Malgré les sceptiques et les envieux…

L’ouverture hier de la 19è édition des Jeux méditerranéens va indéniablement s’inscrire en repère historique dans le parcours social et urbain de la capitale de l’Ouest. Contrairement aux supputations alarmistes et aux critiques abusives répandues sur les réseaux sociaux, le pari a été gagné et le défi relevé. Les Oranais, dans leur grande majorité, ont partagé l’enthousiasme et la fierté de voir leur ville «à la Une» de l’actualité et au cœur des éloges partagés sur sa capacité d’accueillir et d’organiser de grands événements sportifs internationaux. Depuis hier, les craintes et appréhensions d’un échec de l’organisation, distillées il faut le dire par des sphères hostiles au progrès et à la stabilité de l’Algérie, semblent s’estomper et ne laisser place qu’à l’espoir de glaner le plus grand nombre de médailles par les athlètes en compétition. Ce grand événement sportif peut semble-t-il permettre à Oran de redorer son image, quelque peu ternie après des décennies de lacunes et de retards en matière de développement et de gestion de sa maintenance urbaine. Il est vrai que les préparatifs de l’événement ont connu quelques couacs et quelques déboires avec un record de changement de responsables aux commandes des structures concernées. Mais après une rigoureuse prise en charge du système d’organisation par les plus hautes autorités du pays, les préparatifs ont retrouvé le chemin de l’efficacité et de la crédibilité. Des sommes colossales ont été affectées et des efforts indéniables fournis pour la seule réussite de cet événement engageant la ville d’Oran et le pays tout entier dans un défi sportif, politique, social et culturel des plus importants. Certes, nul ne peut prétendre à la perfection, et les erreurs et les quelques ratés seront plus tard cernés et analysés. Mais aujourd’hui, les Oranais mettent de côté leurs critiques et leur mécontentement au sujet de divers aspects de gestion de leur avenir urbain et applaudissent au succès remporté, malgré les manœuvres et les tentatives de certains cercles voulant toujours dénigrer et faire échec aux avancées du pays vers la modernité et le progrès. Des cercles qui malheureusement profitent de certaines faiblesses encore bien visibles que l’on ne cesse de déplorer dans les processus de prise en charge des besoins et des attentes sociales. Les retards enregistrés dans la réalisation des projets, la gestion des grands dossiers du logement, du vieux bâti, des bidonvilles, de l’entretien et de la maintenance, ou de l’environnement et de l’embellissement des quartiers et des cités d’habitat retrouveront leur place au débat.
Par S.Benali