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Les citoyens doivent respecter les mesures préventives:
Les premiers cas du variant nigérian détectés

Un véritable relâchement dans le respect des mesures préventives est constaté à Oran depuis le le début du mois béni, et même avant.

Le seul lieu où ces mesures sont plus ou moins respectées est la mosquée, alors que dans les cafétérias, les parcs ainsi que les marchés, beaucoup de citoyens continuent à négliger les mesures préventives notamment le port de la bavette. La 2ème ville du pays a enregistré récemment les premiers cas du variant nigérian, ce qui nécessite une véritable conscience et pluy de civisme de la part des citoyens pour éviter la propagation de ce variant. C’est pourquoi le port de la bavette et le respect de la destination physique sont primordiaux pour éviter une troisième vague de la pandémie. Notons que pas moins de 19 cas du variant nigérian ont été confirmés à Oran par l’institut Pasteur, il s’agit des premiers cas de ce variant qui aurait émergé au Nigéria dès décembre 2020 et s’est dispersé dans plusieurs autres pays dans le monde. Concernant le variant britannique. 07 nouveaux cas ont été également décelés à Oran, ce qui augmente le nombre de cas total de ce variant à 11.
Il faut savoir que le variant B.1.1.7 du coronavirus SARS-CoV-2. c’est le nom scientifique du variant britannique. A l’instar de tous les virus, le coronavirus Sars-Cov-2 se réplique. Le patrimoine génétique du coronavirus est constitué d’une longue séquence ARN de 30 000 nucléotides (chacun d’entre eux est symbolisé par les symboles A, U, G ou C). Pour se reproduire, le Sars-Cov-2 doit réaliser une copie de cette longue séquence. Mais il arrive que des erreurs lors de la copie se produisent : une lettre peut être remplacée par une autre (substitution), effacée (délétion) ou encore ajoutée (insertion). C’est ce que l’on appelle une mutation. Si les mutations semblent être apparues tardivement au cours de cette pandémie, c’est parce que le Sars-Cov-2 est équipé d’un système de correction des erreurs qui a ralenti la vitesse à laquelle celles-ci se sont produites.
Dans l’immense majorité des cas, ces mutations aléatoires n’ont d’ailleurs pas d’effet majeur sur le virus, elles sont inutiles pour lui, voire néfastes. Mais il arrive que ces mutations modifient les protéines qui influent sur la capacité de transmission, la vitesse de réplication ou encore les capacités du virus à contourner notre système immunitaire. Dans ces cas précis, le virus ayant bénéficié de ces mutations est alors avantagé. Il est plus efficace que la version “classique” du Sars-Cov-2 et se répand plus facilement dans la population.
Fethi Mohamed

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