Pourquoi il faut croire en l’Algérie
Il est des signes qui peuvent paraître anodins à l’observation. Il n’en reste pas moins que ces «petits» pas contribuent à la concrétisation de l’idée que l’on se fait du développement de l’Algérie. Les actes politiques, économiques et diplomatiques se succèdent et finissent par s’évaporer de la mémoire collective immédiate. Les Algériens ne font pas forcément des liens de cause à effet entre les succès politiques, diplomatiques et économiques de leur État. Aussi, l’impression de faire du surplace que certaines mauvaises langues tentent de cultiver dans les esprits n’est pas la bonne. La réalité est que ces signes-là, dont regorge l’Algérie de la troisième décade du troisième millénaire sont autant d’acquis qui replacent l’Algérie dans son rôle de pays-pivot à tout point de vue. La réussite du Sommet arabe, la parfaite organisation des Jeux méditerranéens, l’institution de l’allocation chômage, la poursuite de la réalisation de logements, les partenariats industriels qui fleurissent ici et là, sont autant de rivières qui, présentement, sont en train de converger pour faire le fleuve du développement du pays. Il faut souligner que sur une grande partie de ces réalisations concrètes, l’ingénierie et la conception sont algériennes. Il est clair que l’apport du cerveau algérien sera de plus en plus sollicité, ce qui ne sera que justice. On peut dores et déjà noter que les rames de tramways sortent d’une usine algérienne, à Annaba. On sera donc un peu plus fiers de voir les projets de tramways qui seront relancés après leur dégel. Notre fierté sera sans doute plus visible lorsque nous conduirons nos véhicules intégrés à plus de 40%. Cela se produira dans une dizaine d’années. Dans le même laps de temps, nous verrons le lancement d’un satellite qui sera fabriqué en Algérie. Cela aussi est un grand motif de fierté, au même titre que l’extension du métro d’Alger, réalisé par des cadres exclusivement algériens.
Tous ces succès ne signifient pas que le pays soit parvenu à sa destination. Loin s’en faut. D’ailleurs la demande d’adhésion aux Brics en est la preuve. C’est une autre phase de développement qu’il va falloir assurer. C’est dire que le parcours est encore long et difficile. Ni l’Occident, ni les Brics ne nous feront de cadeaux. Il est clair que ce qui reste comme entraves est certainement important, voire même incalculable. Mais ce qui est certain, c’est que le pays est en passe d’atteindre sa vitesse de croisière. Les Occidentaux le voient et tentent de contrôler, pour leur compte, cette dynamique. Ils ne parviendront pas, parce que les Algériens connaissent déjà leur destination. Il l’ont largement démontré dans la formidable cohésion sociale et sociétale lors du Mouvement populaire.
Par Nabil.G