Le wali d’Oran, Said Sayoud, à interpelé l’entreprise publique des transports d’Oran, ETO, la sommant d’accélérer les formalités de sorte à assurer, le plutôt possible, la liaison des localités souffrant du problème de transport.
Il s’agit des agglomérations périphériques et des nouvelles cités et pôles urbains fraîchement réalisés comme le pole de Belgaid à l’est de la ville, Ahmed Zabana à Misserghine et la géante cité de Oued Tlélat, Ain El Türck et les Andalouses. Comme première étape, la wilaya d’Oran compte, de prime abord, assurer ces lignes en exploitant les moyens existants en attendant la réception de nouveaux bus pour lesquels s’était engagé le ministre des Transports lors de la dernière visite de travail qu’il a effectuée à la wilaya.
Le ministre a, en effet, décidé de renforcer le parc roulant de cette entreprise par un lot de 50 bus. Lors de cette visite, le ministre s’est enquis de la situation difficile qui connaît cette entreprise publique. Lancée pompeusement en 2006, cette entreprise publique, employant 366 employés en attente de la régularisation de leurs situation salariale, a, pour différentes raisons, sombré à telle enseigne qu’elle s’est retrouvée redevable d’une somme colossale de 50 milliards de centimes, un parc roulant désuet comprenant 44 bus totalement défectueux, vidés de leurs pièces. Lors de sa dernière visite, le ministre des Transports, Youcef Chorfa, s’est engagé à alléger la lourde situation à laquelle est confrontée l’entreprise.
Dans le même sillage, il avait incité les responsables locaux de l’ETO à mettre en place des actions entrant dans le cadre de la relance de l’entreprise. Dotée de 64 bus, l’ETO compte 23 bus exploitables parmi lesquels 17 sont déployés sur le terrain assurant la liaison de 6 lignes à savoir les dessertes 23, 38, 53, G1, Z et K3.
Yacine Redjami
