L’engagement des entreprises algériennes, des investisseurs et opérateurs privés à soutenir la relance de l’économie nationale a été souligné jeudi dernier au Centre international des conférences (CIC), à Alger.
C’est le président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Kamel Moula, qui a souligné cet engagement lors de la rencontre du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avec les opérateurs économiques, à la clôture des Journées de l’entrepreneuriat.
Mettant en avant les efforts en vue de contribuer davantage au soutien de la croissance économique nationale, M. Moula a souligné l’importance des mesures prises par l’État pour lever les obstacles devant les investisseurs. Il a indiqué ensuite que l’économie nationale dispose d’un important potentiel pour occuper une importante place parmi les économies mondiales.
« L’économie algérienne dispose de capacités, de moyens et de ressources qui l’habilitent à occuper une place de choix dans l’espace économique international », a-t-il déclaré. Il a affirmé aussi que l’opérateur algérien « veille en permanence à investir dans les différents secteurs et excelle en matière d’innovation pour créer des richesses et des postes d’emploi ».
M. Moula a mis en avant l’impératif d’atteindre l’objectif qui consiste à faire de l’Algérie « un pays leader économiquement fort et uni socialement, à travers l’exploitation des ressources naturelles et des énergies humaines innovantes ». Il a souligné aussi les efforts des entreprises algériennes dans l’investissement et le recours à l’innovation pour développer davantage leurs activités.
« Les entreprises algériennes n’ont rien à envier à leurs homologues occidentales, grâce à leur dynamique d’investissement, leur esprit d’initiative ou encore leur recours à la modernité et à l’innovation », a-t-il souligné.
M. Moula, dans son allocution, a insisté sur « l’engagement des opérateurs économiques algériens, tous secteurs confondus, à contribuer au soutien de la croissance économique du pays et à assurer une production plus abondante, tout en développant les capacités d’exportation ».
Il a par ailleurs évoqué les obstacles auxquels font face les investisseurs, appelant à intensifier la coordination entre les pouvoirs publics et les opérateurs économiques pour mieux lutter contre la bureaucratie tout en saluant le progrès réalisé dans la lutte contre ce phénomène. La priorité accordée aux secteurs de l’énergie et de la santé et à la sécurité alimentaire pour l’avenir du pays a été soulignée par le président du CREA. Il a ensuite lancé un appel pour la création « d’un pôle national en mesure de développer la compétitivité du secteur agroalimentaire ».
Pour ce qui est de l’industrie pharmaceutique, M. Moula a affirmé que ce secteur connaît, lui aussi, « un progrès remarquable », notamment après la crise sanitaire induite par Covid-19. Il a enfin indiqué que « les efforts incessants déployés permettront, à l’horizon 2025, de couvrir un taux considérable de la demande locale, notamment en matière de traitement anti-cancer ».
Mohand S
