A l’initiative de trois pays dont l’Algérie : le Conseil de sécurité approuve un projet de communiqué sur les travailleurs humanitaires à Ghaza
Le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé, jeudi, un projet de communiqué de presse sur initiative de l’Algérie, Guyana et la Slovénie concernant les questions de la famine et de la sécurité des travailleurs humanitaires dans la bande de Ghaza qui subit depuis le 7 octobre dernier une agression sioniste sans précédent.
Dans le document approuvé par consensus, les membres du Conseil de sécurité expriment leur « inquiétude » suite aux frappes sionistes ayant tué, il y a deux semaines, sept membres de l’ONG World Central Kitchen.
« Cette attaque effroyable a porté le nombre d’employés humanitaires tués à Ghaza, au cours du conflit, à 224, soit plus de trois fois le nombre d’employés humanitaires tués dans n’importe quel conflit répertorié en une année », lit-on dans le texte.
Les membres du Conseil de sécurité, qui s’étaient réunis vendredi dernier avec comme ordre du jour la famine et la sécurité des travailleurs humanitaires à Ghaza, affirment qu’il est nécessaire que des « comptes soient rendus », exigeant une enquête transparente.
Ils exigent, en outre, que les employés humanitaires soient protégés, de même que les infrastructures et les opérations menées sous la protection du droit international.
D’autre part, les membres du Conseil de sécurité ont réitéré leur « profonde préoccupation » concernant le bilan humain de l’agression sioniste en cours à Ghaza, la situation humanitaire catastrophique et la menace d’une famine imminente dans l’enclave palestinienne.
Ils appellent à la levée immédiate du blocus sioniste et à faciliter la livraison de l’aide humanitaire.
Le document appelle, par ailleurs, au respect total du droit international, du droit humanitaire international et de la législation internationale sur les droits humains, exigeant un cessez-le-feu durable dans la bande de Ghaza.
Le Conseil exprime, d’un autre côté, son total soutien à la Coordinatrice de l’action humanitaire et de reconstruction pour Ghaza, « dans le cadre de la résolution 2720 (2023) » ainsi qu’aux efforts de tous les personnels et des agences de l’ONU dont l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) « qui travaillent pour assurer une assistance humanitaires aux civils à Ghaza ». Il condamne, enfin, tous les actes de violence ciblant les civils.
Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi jeudi à 33.545 martyrs et 76.094 blessés depuis le 7 octobre dernier, selon les autorités palestiniennes à Ghaza.
Lors de ses opérations criminelles, l’armée sioniste n’hésite pas à cibler les travailleurs humanitaires et les journalistes.