EDITO

200 jours de génocide

Cela fait 200 jours que l’humanité assiste impuissante à la destruction d’un peuple. Il n’y a pas d’autres qualificatifs à donner à l’immonde agression sioniste contre les Palestiniens de la bande de Ghaza, soumis à un traitement génocidaire pleinement assumé par le gouvernement criminel de Natanyahou. 200 jours durant lesquels aucune voix de paix n’a pu faire cesser les bombardements systématiques de zones civiles, de ciblage tout aussi assumé d’hôpitaux, d’assassinats prémédités d’enfants par balles, par bombe et par le biais d’une famine sciemment organisée. Au-delà des statistiques macabres que l’autorité palestinienne tient à jour, C’est cela le bilan effroyable d’une guerre sans nom qu’a déclenché la horde sioniste contre des centaines de milliers de civils innocents.

C’est cette terrible réalité qui dure depuis 200 jours, sous le regard froid des dirigeants occidentaux. Ces derniers ne se contentent pas de fournir l’entité sionistes en milliards de dollars et en dizaines de milliers de tonnes de bombes que l’armée d’occupation déverse au quotidien dans la bande de Ghaza. Non. Ils poussent le cynisme jusqu’à affirmer dans les fora internationaux leur volonté d’obtenir un cessez-le-feu. Ils ont les moyens de contraindre l’entité sioniste, mais n’en font rein du tout dans ce sens. Ils laissent faire le génocide. Pour ces dirigeants qui ne pensent qu’à leur carrières, le peuple palestinien n’existe que pour figurer dans la case perte et profit de leur politique scandaleusement pro-sioniste.

Ces 200 jours et tous les martyrs qui sont morts n’iront pas en perte et profit. Viendra un jour où le poids du sacrifice suprême pèsera sur la conscience de l’humanité. Celle-ci obligera les faux politiciens et les vassaux de l’entité sioniste à réviser leur position. Ils feront les cyniques, ils tenteront de camper le beau rôle et lâcheront leur maître comme il l’ont fait avec le régime raciste de l’Afrique du sud à la dernière décade du 20e siècle. Cela pour dire que la roue de l’Histoire ne s’écrit pas par les dirigeants, mais par les martyrs. Ce sont ces derniers, à travers l’immense injustice dont ils font l’objet, les rivières de sang qu’ils déversent sur le corps de l’humanité qui marquent l’Histoire des Hommes.

L’entité sioniste, les Etats vassaux et institutions internationales ne pourront jamais rivalisé, même si présentement ils aiment se donner en spectacles au moment où des enfants meurent de faim en Palestine. Les 200 jours d’agression sauvage et même des milliers d’autres qui peuvent suivre, n’arrêteront jamais la marche de l’Histoire et le désir d’indépendance d’un peuple. Les Algériens en savent quelque chose…

Par Nabil.G

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