Un programme d’activité bien chargé par d’anciens et de nouveaux projets…
Le wali d’Oran, M. Samir Chibani, a présidé en début de semaine une réunion consacrée à l’examen des différents projets inscrits dans le secteur des équipements publics de la wilaya. Une réunion qui devait permettre au nouveau wali de cerner la situation de chacun des projets en cours, en termes d’avancement des travaux, de contraintes et de difficultés éventuelles qui doivent être rapidement résolues.
Une démarche, indiquent des observateurs, conforme au pragmatisme et la quête d’efficacité toujours affichée par le nouveau responsable local qui était auparavant en poste à la wilaya de Sidi bel Abbes.
Fidèle à sa réputation, le wali a rapidement pris connaissance de l’état des lieux des projets à travers les différents rapports et exposés des responsables des différents secteurs concernés. En particulier avec la directrice de la programmation et du suivi du budget et la directrice des équipements publics.
Le wali a insisté sur l’importance de respecter les délais d’achèvement de ces projets. Il a également ordonné l’intensification des visites de chantier sur le terrain afin d’assurer un suivi rigoureux de l’avancement de ces projets et de garantir leur bonne réalisation dans les délais. Mais si bon nombre de commentateurs oranais sur les réseaux sociaux affichent un certain optimisme, des mauvaises langues plutôt avisées estiment de leur côté que le programme très chargé en projets, initiés, en cours, ou devant être bientôt lancés risque d’être pénalisé par la légendaire fatalité oranaise des retards et des contretemps qui gonflent souvent le registre des échecs et des renoncements.
Il est vrai que des efforts indéniables et des résultats importants ont été enregistrés ces dernières années en matière de développement local à Oran.
Mais dans certains secteurs comme ceux de l’enseignement, de la carte scolaire, du transport et de la circulation, de l’environnement, beaucoup de défis restent à gagner pour éradiquer, sinon atténuer les déficits cumulés. Certaines communes et zones urbaines comme Oued Tlélat ou le pôle urbain Ahmed Zabana souffrent encore d’un manque évident de classes scolaires et de moyens de mobilité.
Des projets de tronçons routiers et de trémies devant permettre une plus grande fluidité de la circulation sont toujours en cours d’étude ou de lancement.
Des projets importants ont été «hérités» par le nouveau wali, notamment l’aménagement de la zone humide de Day Morsli, la restauration de monuments historiques, d’édifices à haute valeur architecturale, d’anciennes mosquées, et bien d’autres opérations d’aménagement et d’embellissement urbains gardées en instance parfois depuis plus de dix ans.
D’autres projets, un peu moins évoqués, comme celui de l’aménagement des grands espaces longeant la nouvelle pénétrante autoroutière au bas de la frange marine incluant la réalisation d’une «marina», l’aménagement du site touristique de la pêcherie, la restructuration des quartiers des Planteurs et de Sidi El Houari restent également inscrit au calendrier bien chargé du décideur local.
Par S.Benali