Le poids du bac
L’année scolaire 2024/2025 s’achève dans un contexte national serein, porté par une dynamique positive. On peut en avoir pour preuve l’absence de grève dans un secteur qui a tant souffert de perturbations sociales. C’est donc dans un climat apaisé et optimiste que les lycéens de terminale ont rejoint, hier, leurs centres d’examen pour le deuxième jour d’un examen capital pour leur carrière scolaire. Une bonne partie, environ la moitié, réussira à passer ce cap et se projeter dans une carrière universitaire, tandis que l’autre moitié se verra recaler. Pour chaque lycéen qui a raté l’examen, c’est une année de perdue dans sa jeune vie. Ce n’est pas pour rien que l’on surnomme le baccalauréat la reine des épreuves. Les 850 000 candidats n’ont pas encore fini. Le stress durera pour nombre d’entre eux jusqu’à jeudi.
Dans cette période cruciale, le rôle des parents et des enseignants est fondamental. Les parents, tout d’abord, sont souvent le premier pilier de soutien émotionnel pour leurs enfants. Il arrive qu’ils se perdent en chemin et stressent leur enfant plus qu’ils ne les aident. Mais en tout état de cause, quel que soit leur rôle dans cette étape essentielle dans la vie des adolescents, ils partagent toutes les appréhensions et le stress des candidats. C’est toute l’importance d’un environnement qui se doit d’être rassurant à la maison. Mais c’est bien plus facile à dire qu’à faire.
Côté enseignants, c’est tout un autre programme. Il en est qui ont le sens des responsabilité et d’autres qui se contentent d’enseigner, sans tenir compte d’autres aspects, pourtant importants dans la préparation à cet examen. Mais ne jetons pas toutes les pierres à la corporation des éducateurs, lesquelles tentent tant bien que mal de bien remplir leur mission. Retenons donc que dans l’absolu, leur expertise permet de fournir aux élèves les outils nécessaires pour se préparer adéquatement aux différentes matières.
En somme, l’examen du baccalauréat est une étape marquante qui ne repose pas uniquement sur les épaules des lycéens. Le soutien et l’implication des parents et des enseignants sont cruciaux pour aider les élèves à surmonter le stress et à donner le meilleur d’eux-mêmes. Le contexte se doit d’être serein et constructif. Ce n’est jamais le cas à 100%, mais le tout est de tendre vers cette perfection. Et comment dirions-nous ? Et bien il s’agit d’abord de prendre cet examen au sérieux, sans trop en faire pour ne pas générer un effet de panique. Là aussi, c’est plus facile à dire qu’à faire. Ceci expliquant cela, le taux de réussite au bac algérien renvoie à la nécessité de revoir tous les paramètres qui interviennent dans cet examen si particulier pour nos ados. La conclusion serait de reconnaître que le baccalauréat est une véritable leçon de vie où l’union des efforts de tous les acteurs éducatifs peut faire toute la différence.
Par Nabil.G