La paix passe par un Etat palestinien souverain
La désormais guerre des 12 jours a-t-elle pris fin après l’annonce du président américain Donald Trump d’un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël ? Il est peut-être un peu tôt pour l’affirmer de manière catégorique, vu que les belligérants s’accusent mutuellement de violation de ce cessez-le-feu. Cette guerre voulue et déclenchée par l’entité sioniste le 13 juin dernier, renseigne avant tout sur la précarité de la situation dans cette région du monde, qui reste l’une des régions les plus instables. Le Proche-Orient reste menacé par d’autres guerres à venir et la paix est loin d’être acquise dans une région où les tensions sont systématiquement entretenues par l’entité sioniste.
Mais ce cessez-le feu, qu’il dure ou pas, ne doit pas occulter le fond du problème qui met toute la région en état d’alerte permanent et la pousse dans cette précarité et cette instabilité chronique. La région ne connaitra de paix réelle que lorsque les droits légitimes du peuple palestinien ne soient concrétisés. E t au premier de ces droits l’établissement d’un Etat palestinien souverain et indépendant avec Jérusalem comme capitale. La communauté internationale doit regarder aujourd’hui les choses bien en face et arrêter sa fuite en avant et ses tergiversations. Il s’agit de revenir à la légalité internationale et de faire les pressions qui s’imposent pour un retour aux frontières d’avant juin 1967. Un point qui fait consensus au sein des pays arabes qui tous font référence au sommet de Beyrouth et appuient la proposition de paix faite par l’Arabie Saoudite en 2002.
Mais on sait que l’entité sioniste, surtout avec le gouvernement extrémiste actuel, refuse la solution à deux Etats. Pire encore toutes ses dernières politiques ne sont que des politiques d’agression et de création de nouvelles colonies qui tendent toutes vers l’objectif de spolier les Palestiniens de leur droit légitime. Les massacres quotidiens qui se déroulent à Ghaza depuis près de deux ans confirment, si besoin est, cette volonté du gouvernement du criminel Netanyahou d’aller au bout de sa politique génocidaire, piétinant toutes les lois internationales.
Chaque jour, ce sont des dizaines d’innocents civils qui sont assassinés par la machine de guerre sioniste à Ghaza, alors que des millions de personnes sont confrontés à une famine insoutenable voulue par les criminels de Tel-Aviv qui continuent pourtant de jouir de l’impunité la plus totale et même du soutien et de la complicité de certaines capitales occidentales et malheureusement aussi de certains régimes arabes.
Par Abdelmadjid Blidi