Evênement

Ce qu’il faut retenir

Les élections législatives se sont déroulées sans incidents notables. Le climat apaisé et la bonne organisation qui se sont vérifiées heure après heure en ce samedi 12 juin, ont permis aux citoyens d’effectuer leur devoir dans les meilleures conditions et ont surtout été derrière le nombre toujours croissant des votants qui, après une matinée plutôt mitigée, ont été plus nombreux à se rendre aux urnes en soirée.
Un changement qui a permis au taux de participation de connaître une évolution significative atteignant selon le président de l’Anie le très respectable taux de participation de plus de 30%. Il faut aussi dire que l’intervention du président de la République juste après avoir effectué son devoir de citoyen, a aussi eu un impact sur les Algériens qui ont pu suivre tout au long de la journée l’intervention du chef de l’Etat qui a encore une fois martelé sa ferme intention et sa volonté inébranlable d’édifier la nouvelle Algérie et de consolider le choix démocratique du peuple algérien auquel reviendra les décisions suprêmes de choisir ceux qui auront à gérer sa destinée pendant le temps d’un mandat démocratique.
Il est peut être prématuré de tirer des enseignements définitifs de ce scrutin parlementaire. Mais on peut d’ores et déjà retenir que pour la première fois, la route n’était pas toute ouverte pour ceux qui avaient pris l’habitude de recourir aux moyens détournés pour se faire élire en usant de l’argent sale et d’achat des siéges. Le phénomène n’est peut être pas totalement éradiqué, mais il est clair que nous sommes dans le bon chemin, et les listes des jeunes ont pour la première fois trouvé écho et place pour prétendre être dans les assemblées élues du pays. L’autre enseignement de ces joutes électorales, c’est la percée en force de la société civile qui commence enfin à prendre sa place dans les rouages de la République qui n’est plus la chasse gardée d’une caste qui a vampirisé tous les postes de responsabilités qu’ils soient élus ou désignés. Un rendez-vous électoral nouveau qui signe en quelque sorte la fin des dinosaures députés qui ont régné, grâce au système des quotas et autres subterfuges,, sans partage sur le parlement depuis de longues décennies et qui se voient aujourd’hui dégagés par de nouvelles forces politiques plus jeunes et plus décidées à servir la nation d’une toute autre manière.
Bien sûr, il est encore tôt pour tirer toutes les conclusions qui s’imposent, mais il est certain qu’une fois la composante de la nouvelle APN connue, on aura une idée plus précise sur les changements intervenus, mais aussi et surtout sur les changements qui seront à attendre.
Par Abdelmadjid Blidi

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