La question de savoir où est passée l’entreprise d’entretien de l’éclairage public à Aïn El Türck se pose depuis un moment chez les habitants de quelques quartiers de la ville, plongés dans le noir absolu.
D’autres questions, toutes aussi farfelues, sont également soulevées par ces mêmes habitants, qui constatent que des quartiers sont éclairés sans discontinuité, tandis que d’autres, ne reçoivent que rarement ou tardivement, la visite des agents chargés de l’entretien, c’est-à-dire quand se mettent à pleuvoir les plaintes auprès des services concernés.
Farfelues ou pas, cela soit dit, les questions et les interrogations deviennent légitimes quand ces mêmes citoyens sont obnubilés par le problème de l’insécurité qui peut prévaloir et la peur qui leur tenaille le ventre, dès la tombée de la nuit.
D’ailleurs, dans le voisinage des quartiers concernés, les discussions vont bon train sur de supposés cambriolages de maisons, d’autant plus qu’il existe un certain nombre d’habitations non occupées par leurs propriétaires, ce qui ne manque pas de donner des idées à d’éventuels cambrioleurs.
Au quartier de Trouville, vers sa partie haute, pour ne citer que celui-ci pour l’exemple, la défaillance de l’éclairage public, plonge ses locataires dans l’angoisse.
Il est même question de cas d’habitations inoccupées, qui ont été visitées, la nuit, ces derniers jours, par des malfaiteurs cagoulés.
Les nouvelles vont si vite et se font de plus en plus alarmantes, que désormais, les locataires du quartier sont sur le qui-vive, dès le coucher du soleil et à l’affut du moindre bruit ou mouvement.Il est vrai que la nébulosité stimule l’inquiétude et c’est le cas dans ce quartier et dans d’autres où l’on craint toute mauvaise surprise, qui peut parfois être fatale.
On craint surtout les cambrioleurs d’aujourd’hui, qui peuvent être beaucoup plus dangereux sous l’effet de psychotropes.
Karim Bennacef
