Oran

Ouverture des 7èmes journées internationales de Médecine Physique et Réadaptation au CHU d’Oran

Le Pr Layadi Khaled, chef de service de la Médecine Physique et Réadaptation au CHU d’Oran a mis en avant l’importance du renforcement en équipements et moyens humains des services de réadaptation pour la prise en charge des cas du Parkinson.

Rencontré en marge de l’ouverture des 7èmes journées internationales de Médecine Physique et Réadaptation du CHU d’Oran  vendredi à l’hotel « Liberté” où participaient 350 participants locaux et étrangers représentés par 05 pays, notre interlocuteur a estimé qu’il faut plus de moyens. « C’est des malades qui sont déjà sous traitement. Ils sont pris en charge par un traitement chimique, et ils viennent chez nous pour des séances de rééducation, et on leur fait de l’éducation thérapeutique, qui est l’éducation thérapeutique qui ne concerne pas uniquement la maladie de Parkinson mais d’autres de pathologies. Pour arriver à soulager tous ces patients qui sont porteurs d’handicaps,  croyez-moi qu’ils sont nombreux, et ils ont besoin d’être adaptés. On a effectivement besoin de beaucoup de moyens. Des équipements en premier lieu. Les moyens humains, dont certaines compétences. Je donnerai l’exemple de l’ergothérapie, de la psychomotricité, il faut ouvrir les formations, et il ne faut pas la réduire à un nombre très restreint. Il faut ouvrir et avoir le nombre qu’il faut. Pour les équipements et  quand on va à l’étranger, on voit que chez eux, ils ont des équipements qui sont vraiment au top de la technologie, et ça leur permet d’être très à l’aise dans la prise en charge de leurs patients. On aimerait bien aussi qu’on le  soit, ce n’est pas la compétence qui manque chez nous, mais c’est beaucoup plus par rapport aux moyens. Je dirais qu’on manque de moyens. On en a, mais très très peu » dira-t-il. Concernant les nouveautés au niveau du service. Le Pr Layadi a annoncé l’utilisation récente de la Tecarthérapie.

« On l’utilise dans la pathologie douloureuse de l’appareil locomoteur, les douleurs, les tendinopathies, les problèmes musculaires. Cette technique kinésithérapique stimule la circulation sanguine et lymphatique, ce qui permet une meilleure cicatrisation des tissus. Elle favorise ainsi la récupération des muscles, des articulations et de la peau », ajoute notre interlocuteur.

A propos de l’événement, le Pr Layadi Khaled a mis en avant la diversité des thématiques et surtout la présence d’éminents spécialistes en réadaptation et médecine de sport.  « Dans cette édition, il va y avoir plusieurs thématiques très variées. Cela va toucher un peu à la pathologie neurologique centrale et à la réadaptation dans ce domaine bien entendu, représentée par les AVC, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, et bien d’autres pathologies neurologiques centrales. Il y aura aussi une session concernant la paralysie cérébrale, le handicap que cela engendre, et puis le handicap essentiellement pour le sujet enfant quand il deviendra adulte, et toute la charge que cela va constituer pour l’enfant bien sûr qui deviendra adulte, pour la personne elle-même, et pour la famille, et pour l’entourage et la société » , dira notre interlocuteur avant d’ajouter: « le programme comprend également la douleur de l’appareil locomoteur, orthopédie et réadaptation, la posturologie et l’équilibre, l’imagerie ostéoarticulaire, les pathologies sportives et handisport, l’hémophilie, la vessie neurologique, les innovations technologiques, la kinésithérapie, la neuropsychologie, l’orthophonie, l’ergothérapie, la psychomotricité et autres. Ensuite, il y a aussi la pathologie sportive qui occupe une place très importante, avec la participation de personnalités marquantes dans le monde de la médecine et du sport. Je nommerai peut-être deux personnalités qui ont marqué ce monde. Le professeur Bouras Rachid, qui a été un certain moment responsable d’un département au niveau de l’hôpital « Aspitar » au Qatar, et aussi le docteur Zerghini, qui est un orthopédiste et qui est un expert au niveau de la FIFA, et bien entendu d’autres intervenants d’ici et de l’étranger » conclut le Pr Layadi Khaled.

Fethi Mohamed

 

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