Oran

Tribunal d’Aïn El Turck : trois ans de prison ferme pour un passeur

Une peine de trois années de prison ferme a été prononcée, hier, par le tribunal correctionnel d’Aïn El Turck contre un passeur.

L’accusé, âgé de 39 ans, a été appréhendé par les forces de sécurité la veille du nouvel an dans un salon de coiffure de la localité de Paradis Plage, territorialement compétente du chef-lieu de la daïra d’Aïn El Turck. L’interpellé, qui serait à la tête d’un réseau spécialisé dans la traversée clandestine avec comme lieu de prédilection les côtes d’Aïn El Turck, a été finalement dénoncé par de potentiels harraga, qui auraient été victimes d’une arnaque. Ces dernières se seraient retrouvées le bec dans l’eau après avoir déboursé 100 millions de centimes pour tenter de rallier les côtes du Vieux continent sur un boat people. Il importe de rappeler dans cette morbide foulée, qu’au cours du mois de novembre dernier, un autre passeur notoire, en cavale depuis plus d’une année, qui faisait l’objet de trois mandats d’amener, délivré par le tribunal d’Aïn El Turck, s’était finalement constitué prisonnier devant la justice. Originaire de la commune de Mers El Kébir, cet individu âgé de 31 ans, aurait été la tête pensante dans l’organisation d’un grand nombre de traversées clandestines vers les côtes de la péninsule ibérique, à partir des plages du littoral de la daïra d’Aïn El Turck et celles de la contrée de Boutlélis. Il se serait terré à Oran en se sentant acculé par les enquêteurs des forces de sécurité. Il avait quitté la daïra d’Aïn El Turck, son lieu de résidence où il disposait de tout un réseau d’informateurs, qui lui rapportait les renseignements dont il avait besoin pour ses agissements frauduleux.
Rachid Boutlélis

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