EDITO

Un événement majeur

La date de la rentrée scolaire a été arrêtée pour le mardi 19 septembre prochain. Une annonce qui met fin à un début de polémique qui a été tuée dans l’œuf par le secteur du ministre Abdelhakim Belaabed. Désormais on passe maintenant aux choses sérieuses et la préparation pour les concernés entres élèves, enseignants, administration et parents d’élèves de cette longue année scolaire qui s’annonce.

Une année scolaire qui concernera plus de 11 millions d’élèves inscrits, plus d’un demi-million d’enseignants et quelques 600.000 administrateurs. Ainsi c’est quasiment la moitié de la population algérienne qui est concernée par ce qui reste dans notre pays comme un événement majeur de cette rentrée sociale. Autant dire que la rentrée scolaire donne le ton à toute la rentrée sociale et conditionne pour beaucoup l’avenir des familles algériennes.

L’école et l’éducation en générale dans notre pays sont le souci majeur des décideurs du pays qui ne ménagent aucun effort pour garantir aux enfants algériens les meilleures conditions pour pouvoir étudier et leur garantir un avenir meilleur.

Un objectif déjà réitéré par le ministre de l’éducation nationale, Abdelhakim Belaabed , qui a assuré il ya quelques jours,  que «toutes les conditions sont réunies pour que les enseignants reprennent le travail et que les élèves regagnent les bancs de l’école dans les meilleures conditions», ajoutant que élèves et enseignants seront répartis sur quelque 30.000 établissements.

Le souci d’élever le niveau de scolarisation est toujours inscrit dans les préoccupations des pouvoirs publics et chaque année connait de nouvelles réformes qui tendent toutes à concrétiser cet objectif suprême de faire de l’école algérienne l’une des meilleures au monde et qui répond aux standards internationaux. Cette année aussi connaitra ainsi de nouvelles mesures comme rappelé par le ministre qui a déclaré qu’ «Une série de mesures seront prises au titre de l’année scolaire qui débutera prochainement, en vue de revoir le système d’évaluation des examens scolaires nationaux, et ce, en application du programme du président de la République et du plan d’action du Gouvernement».

Le pays veut se doter ainsi d’une élite capable de relever les énormes défis qui se dresseront devant lui dans les années à venir dans un monde qui connait des changements profonds et où il y aura peu de places pour les nations qui n’ont pas pris les décisions qui s’imposaient au moment qui s’imposait. L’Algérie fait ainsi du savoir et de l’éducation l’une de ses priorités premières et consacre pour cela tous les moyens humains, financiers et matériels pour atteindre ces objectifs.

Par Abdelmadjid Blidi

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