EDITO

Un million d’enfants palestiniens risquent de mourir !

Lorsqu’on s’acharne à détruire une civilisation, une ville, un pays, cela a un nom. Cela s’appelle de l’épuration ethnique. Mais quand, dans cette entreprise on théorise un assassinat collectif d’enfants, ce n’est même pas du nazisme. Il faut trouver un autre qualificatif. Hitler, dans ses plus basses besognes n’a pas imaginé le scénario que déploie l’entité sioniste dans la bande de Ghaza. Netanyahu et ses collaborateurs n’ignorent pas l’étendue de l’horreur qu’ils ont créé et encore moins ses conséquences sur l’existence même d’un nombre impressionnant d’enfants palestiniens. On peut se poser la question de savoir ce qui est horrible que le Nazisme, lorsque apprend par la bouche de la directrice générale du Fonds des Nations-unies pour l’enfance (UNICEF), Catherine Russell, qu’il n’existe à Ghaza aucun endroit sûr pour un million d’enfants. Ce n’est pas un montage ou une quelconque intox balancée par une officine. C’est une organisation onusienne qui rapporte ce chiffre ahurissant d’un million d’enfant menacés de mort certaine.
L’Unicef appelle à la protection des enfants conformément au droit international. Cet appel a-t-il la moindre chance d’être entendu ? La réponse est non. Les sionistes qui commandent l’ensemble du monde occidental ne laisseront personne s’interposer entre eux et leur macabre objectif : tuer tout un peuple pour s’accaparer sa terre. Et dans ce peuple on fait exprès d’assassiner un million d’enfants qui ne sont pas un dommage collatéral, mais une cible privilégiée. Et ce n’est pas là une exagération ou une littérature mortifère, juste pour tromper l’opinion. Non. Le témoignage de Mme Russell est sans nuance : «Je me suis rendu dans la bande de Ghaza pour rencontrer des enfants, leurs familles et le personnel de l’UNICEF. Ce que j’ai vu et entendu a été dévastateur».
Les mots de la président de l’UNICEF ne sont pas un invention médiatique ou un calcul politicien. C’est la stricte vérité. «Il y a de graves violations qui ont été commises contre les enfants (…)», notant qu’environ 4 600 enfants sont tombés en martyrs et près de 9 000 blessés à Ghaza. Les Nazis n’auraient pas commis autant de crimes. Mme Russel ne parvient pas à réaliser le drame absolu que vivent des enfants, dont nombreux «sont portés disparus et semblent enterrés sous les décombres d’immeubles et de maisons effondrés». L’observateur aura noté l’immense douleur que pourrait ressentir la présidente de l’UNICEF. Que dire donc des parents de ces innocentes victimes et des enfants eux-même qui, à l’heure où s’écrivent ces lignes agonisent sous les décombres de leurs propres maisons pilonnées par des armes explosives dans des zones surpeuplées.
Qui peut donc supporter ce témoignage sans réagir et poursuivre une œuvre criminelle ? La réponse est devant le monde entier. Ce sont les sionistes et leurs alliés, dirigeants occidentaux. Un ramassis de génocidaires racistes et descendant d’abjects colonialistes.
Par Nabil.G

Articles similaires

Voir Aussi
Fermer
Bouton retour en haut de la page