EDITO

Une nation forte et solidaire

C’est demain que les Algériens célèbreront le 62e anniversaire de l’indépendance de leur pays. Les bilans s’accumulent dans de nombreux secteurs d’activité. L’Energie, l’industrie, l’agriculture, l’enseignement supérieur… Bref, il n’est pas un domaine où l’on ne trouve pas des réalisations palpables et des avancées concrètes. A Alger, dans d’autres capitales du monde, sur les réseaux sociaux, dans la presse écrite ou dans des livres, l’ensemble des acteurs politiques et sociaux admettent une réalité de terrain qui donne de l’Algérie une image d’une nation qui avance. Jusqu’à la Banque mondiale qui, chiffre à l’appui, classe l’Algérie dans la catégorie de pays à revenu médian positif. Cette appréciation est établie sur la base de constat de l’amélioration des finances du pays. Le citoyen constate que dans la santé, l’économie, l’éducation, la culture, la politique… où que l’on se tourne, son pays prend une nouvelle stature. Celle-ci est régulièrement confirmée par des visiteurs qui s’ébahissent devant la qualité de l’infrastructure de base, l’hospitalité des Algériens et la fonctionnalité d’un pays qui n’a rien à envier à beaucoup d’autres.
Et dire qu’à l’aube de son indépendance, l’Algérie n’avait même pas de monnaie, ni de tribunaux fonctionnels et encore moins d’hôpitaux en service. Même pas de bureau de poste. Les colons sont partis en masse, laissant une administration centrale et locale vide. Personne parmi ces colons n’imaginait l’émergence d’une nation avec plus de 95% d’analphabètes, quelques centaines d’universitaires, des caisses vides, des millions de citoyens vivant en dessous du seuil de la pauvreté, avec une espérance de vie de 46 ans et éparpillés sur deux millions de kilomètres carrés, n’était pas une mince affaire.
Personne parmi les observateurs de l’époque n’avait imaginé l’effort colossal à fournir par les Algériens et les Algériennes pour aboutir à un taux de scolarisation de plus de 98%, un taux de vaccination des enfants dépassant les 97%, l’électricité fournit à l’ensemble des citoyens.
Aujourd’hui, 62 années après le recouvrement de son indépendance, l’Algérie n’a rien à voir avec le « département » qu’elle était sous la colonisation. Il reste encore beaucoup d’efforts à fournir pour placer le pays en orbite de la prospérité pérenne. Il faut encore du temps et de la persévérance pour rendre efficace le système économique national. Mais le pays a bel et bien mis les pieds à l’étrier de l’émergence. L’industrie minière, les énergies renouvelables, l’électricité destinée à éclairer l’Europe, des Écoles supérieurs d’intelligences artificielles et de nanosciences… Ce qu’il faut retenir, c’est que au nez et la barbe des éternels insatisfaits, l’Algérie n’est plus un département français, mais un Etat souverain, une nation forte et une société solidaire.
Par Nabil.G

Articles similaires

Voir Aussi
Fermer
Bouton retour en haut de la page