Initié par l’Institut français, le concept «Nuit Blanche» a fêté, hier soir, son 13eme anniversaire à Oran. A cette occasion, une fois de plus, l’art contemporain a investi les rues et plusieurs places oranaises à l’occasion de la Nuit Blanche.
Entre découverte et promenade, ce rendez-vous de la vie culturelle de la capitale de l’Ouest invite gratuitement Oranais et touristes à aller à la rencontre d’œuvres réalisées par des artistes nationaux et internationaux.
Expositions, projections, concerts ou encore installations temporaires sont répartis aux quatre coins de la ville. De quoi passer une nuit mémorable ! La Nuit Blanche d’Oran, c’est une dizaine d’événements artistiques contemporains dans les rues de la capitale de l’Ouest lors d’une soirée.
La Nuit Blanche d’Oran est ainsi revenue ce 1er octobre pour une toute nouvelle édition riche en surprises ! Cette manifestation culturelle se déroule chaque année, lors du premier samedi du mois d’octobre. Le concept «nuit blanche» est une manifestation qui est née à Paris en 2002 et qui a aujourd’hui lieu dans plusieurs grandes villes du monde, à l’image de Rome, Bruxelles, Madrid, Toronto, Montréal ou encore Lima au Pérou.
Cette édition 2022 est rehaussée par un programme riche et diversifié. Au moment où nous mettons sous presse, l’institut français s’apprête à abriter une longue soirée animée par l’artiste franco-algérienne Samta Benyahia, connue pour les motifs géométriques, d’influence arabe, amazigh et andalouse, de ses œuvres. L’artiste palestinienne Larissa Sansour, qui réside actuellement à Londres et Nizar Djalal Adnani, sont aussi programmés.
Au menu figure aussi une soirée musicale. Au siège de l’association des arts visuels et plastiques Civ.Oeil, la soirée a été programmée pour être animée par le collectif «El Warcha» qui est une organisation à but non lucratif dans le domaine de la photographie. A la place du Front de Mer, le public a droit à un breakdance, un style de danse développé à New York dans les années 1970, caractérisé par ses mouvements de corps saccadés, son aspect acrobatique et ses figures au sol. ہ la place du Maghreb (Grande poste), sont prévues des performances musicales au saxophone. Au Disco Maghreb, est programmée une exposition de l’artiste franco-algérienne Zineb Sedira.
ہ la place du premier novembre est prévue une exposition de voitures de collection accompagnée d’un spectacle musical. Enfin, à la place Bamako, au Front de Mer, les organisateurs prévoient une improvisation théâtrale animée par la très douée troupe Drôle Madaires.
Imad. T
