Oran

Visite du wali Saïd Sayoud dans la daïra d’Aïn El Türck : le projet de la future gare routière validé

La grande satisfaction, conclue lors de la visite, mardi, du wali d’Oran, Mr Saïd Sayoud, dans la daïra d’Aïn El Türck est la validation du projet de la nouvelle gare routière au niveau du chef-lieu, à savoir la commune d’Aïn El Türck.

La polémique qui entachait ce projet durant de longues années a enfin trouvé son épilogue après que les contraintes afférentes à la disponibilité de l’assiette foncière devant l’accueillir, aient été levées, par la réquisition, pour utilité publique, de l’ancienne cave agricole située à la sortie Est de la ville d’Aïn El Türck.
Le site en question était, rappelons-le, indument, exploité par un investisseur local, qui s’en était accaparé de manière illégale avant d’être, destitué par voie de justice.
Le wali a instruit les services de la direction agricole pour entamer les procédures d’usage pour le transfert de l’assiette.
Une maquette représentant la future gare routière a été exposée au wali qui a ensuite visualisé l’assiette de 05 hectares devant l’accueillir.
Lors de son escale dans la commune d’Aïn El Türck, Mr Saïd Sayoud, s’était auparavant, rendu à l’ancien siège de la sureté de daïra d’Aïn El Türck, servant de lieu d’hébergement des éléments de la police où il a été décidé une opération de réhabilitation des lieux, afin d’améliorer leurs conditions d’accueil.
Suivra ensuite une virée au stade municipal de la commune, qui se verra consacrer une enveloppe de plus de 10 milliards de centimes pour sa totale réhabilitation.
A la station d’épuration des eaux usées de Cap Falcon (STEP), dont la réalisation avait couté au trésor public la bagatelle de 155 milliards de centimes, Mr Saïd Sayoud fera part de son mécontentement vis-à-vis de la gestion de cette méga infrastructure, dont le rendement est considéré, depuis sa mise en fonction, de quasi nul.
D’une prévision de 15.000 mètres cubes, la station n’en produit pas plus de 5.000 M3, soit seulement 30% de ses capacités.
Un audit sur la gestion des stations de relevage, le nombre de ménages connectés entre autres, a été réclamé aux responsables de la station sur les raisons du dysfonctionnement.
D’autant plus que cette station d’épuration est destinée à l’irrigation des terres agricoles.
Un constat affligeant laissera perplexe le wali Sayoud au niveau de la Zone d’extension touristique (ZET) de Cap Falcon, qui réclamera dans les 24 heures qui suivent, un rapport complet sur la situation qui y prévaut.
Il instruira à cet effet les chargés de la gestion de ce dossier, de récupérer toutes les assiettes foncières non exploitées par les acquéreurs bénéficiaires dans le cadre de l’investissement touristique.
Le constat sera encore plus désolant au niveau de la station de dessalement de Bousfer, un projet mort-né, réalisé en 2005 pour un montant de 40 milliards de centimes, aujourd’hui à l’arrêt et dont la réhabilitation, nécessitera d’autres centaines de milliards, en raison de la vétusté et de la dégradation irréversible de l’entièreté de l’équipement.
La proposition de sa suppression, serait retenue.
Dans la commune d’El Ançor, et plus précisément au niveau de la plage des Andalouses, le chef de l’exécutif et la forte délégation qui l’accompagnait, a pu s’enquérir sur la problématique du déversement d’eaux usées vers la mer.
Les responsables locaux ont été instruits sur la nécessité du raccordement du futur complexe hôtelier que réalise un investisseur à la station de relevage attenante.
A noter enfin, qu’en fin d’après-midi, Mr Sayoud a consacré une rencontre au siège de la daïra d’Aïn El Türck à la société civile d’Aïn El Türck, afin de s’enquérir des doléances citoyennes.
Karim Bennacef

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