L’horreur absolue !
Plus de 500 morts dans une frappe aérienne relève du crime, même lorsqu’on a affaire à une guerre classique et que les victimes du bombardement sont majoritairement des militaires. La guerre a ses lois et son principal objectif est d’aboutir à un résultat stratégique. Tuer un maximum de personnes fussent-ils des soldats, lorsqu’on peut l’éviter n’est pas un objectif militaire. Soit. Maintenant transférons cette logique à ce qui s’est passé à Ghaza. En quoi l’acte de bombarder un hôpital civil peut-il servir une cause ? Dans la tête d’un sioniste la réponse est « oui » et à bien des égards, il voudrait multiplier les exemples, tant que les Occidentaux sont à sa botte. Tuer un maximum de femmes et d’enfants relève aussi de l’objectif. Pas militaire, certes, mais un objectif quand même. Cela a été le but recherché par le nazisme et sa « solution finale ». Les soldats d’Hitler tiraient, gazaient, bombardaient pour effacer les juifs de la surface de la terre. Les sionistes veulent aboutir au même résultat : effacer les Palestiniens pour s’approprier leur terre, leur nation, leur État. Biombarder un hôpital et assassiné des centaines d’êtres humains qui s’y trouvaient, dont des médecins, des infirmiers, c’est condamner des dizaines de milliers d’être humains à à une mort certaine, c’est aussi provoquer par la terreur un fléchissement de la courbe démographique, c’est simplement un pas vers la « solution finale », selon l’idéologie sioniste qui fait autant que le Nazisme.
L’ensemble de l’humanité, qu’ils soient alliés ou pas d’Israël n’a pu digérer cet énième crime de guerre. Le président du Conseil européen Charles Michel a estimé qu’ «une attaque contre une infrastructure civile n’était pas conforme au droit international». Tous les chefs d’Etat occidentaux ont eu la même réaction, soulignant le caractère abject de cette attaque. Le hic dans ces réactions tient au fait que personne, parmi ces hauts responsables occidentaux n’a osé la comparaison avec le troisième Reich allemand. Personne n’a cru nécessaire de qualifier ce crime, pour ce qu’il est, à savoir un épisode de plus dans le processus génocidaire entrepris par l’entité sioniste , visiblement décidée à ne faire cas d’aucune limite humaine ou humanitaire.
Pour ceux qui disent qu’il y a un avant et un après attaque de Hamas contre Israël se trompent ou font mine d’ignorer le plan du sionisme en Palestine et dans le monde entier. Il n’y a aucun complotisme à dire que les médias et la finance internationale sont contrôlés par des sionistes convaincus et assumés. Il n’y a également aucune once d’hésitation à affirmer que le soutien sans faille dont bénéficie Israël en Occident n’est pas mue par un sens de la justice internationale, mais par un mélange de culpabilité mêlé au cynisme propres aux tenants de la mondialisation. Au contraire de la Palestine, dont le combat existentiel n’entre pas dans un tableau Excel.
Par Nabil.G
