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Centres spécialisés : 36% des patients souffrent des addictions à la drogue

Véritable phénomène de société, la consommation de la drogue continue à prendre de l’ampleur. Les chiffres sont de plus en plus ahurissants tant sur le plan des saisies opérées par les forces de sécurité que par rapport aux bilans fournis par les services sanitaires en charge du suivi des malades souffrant de maladies liées à la prise en charge de la santé mentale ou encore ceux se présentant aux structures spécialisés en quête des soins spécialisés pouvant venir à bout de leur accoutumance aux produits stupéfiants à savoir le kif traité,  les comprimés psychotropes dont les neuroleptiques.

Appelés à établir l’état de la situation générale sur la santé mentale, les spécialistes en la matière sont sans appel dans leurs conclusions  faisant état de «la cote d’alarme».
En effet, 36% des malades se présentant dans les urgences des centres spécialisés souffrent de problèmes « liés à leur addiction à la consommation de la drogue». Pris en charge par les spécialistes de ces centres, ces malades sont très souvent demandeurs d’assistance spécialisée. Là aussi, les praticiens sont catégoriques dans les conclusions de leurs interventions.
«La majeure partie des malades pris en charge sont suivis avec rigueur », a-t-on fait savoir. Car, explique-t-on, ces «patients spécifiques se présentent très souvent avec des symptômes compliquant la qualité de leur vie quotidienne».
En ce sens, l’on fera état de plusieurs signes indiquant que «ces patients sont réellement dépendants à la drogue ». «Il s’agit de plusieurs troubles relevés chez ces malades», a-t-on précisé, soulignant que ces signes apparaissent sous forme «de problèmes de  sommeil, des crises d’anxiété, des attaques de panique, de l’agoraphobie ou encore la phobie sociale, des vertiges, la claustrophobie, la transpiration, des palpitations cardiaques et autres».
Ces symptômes sont en fait des signes révélateurs du «mal» à prendre en charge  aussitôt. Le moindre relâchement ou encore un quelconque retard accusé est synonyme de graves complications allant jusqu’à provoquer des états dépressifs et autres problèmes psychonévrotiques. Les troubles psychotiques affectent sérieusement le fonctionnement cérébral ou encore le encéphalique, le cerveau. Dans plus d’un cas, l’on tombe sur des modifications de pensées et des perceptions des choses et des situations. La personne psychotique peut facilement faire l’objet d’attaques schizophréniques et paranoïaques.
Yacine Redjami

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