2023, sera une année positive en matière de l’amélioration de la gouvernance en Algérie à travers la numérisation de tous les secteurs.
C’est ce qu’a affirmé, hier, le conseiller du président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Mohamed Chahra, lors de son passage sur les ondes de la chaîne Une de la Radio nationale. Il a estimé que les indicateurs économiques et sociaux sont globalement positifs en Algérie par rapport aux années 2021 et 2020, et ce, en raison de l’amélioration des revenus d’hydrocarbures suite à la guerre en Ukraine.
Il a souligné aussi que la généralisation du numérique concernera tous les secteurs pour asseoir plus de transparence en plus de la lutte contre la corruption. « Nous espérons que l’année 2023 sera une année positive en termes d’amélioration de la gouvernance en Algérie en évoluant vers la numérisation de la plupart des secteurs économiques du pays, ce qui contribuera à plus de transparence dans toutes les transactions commerciales et économiques et à réduire la corruption », a-t-il déclaré.
M. Chahra a affirmé également que l’amélioration des indicateurs économiques et sociaux est due également aux « nombreuses mesures prises par les hautes autorités du pays afin d’améliorer la gouvernance et contrôler les importations et réduire l’hémorragie de devises fortes résultant des factures gonflées, qui dépassaient 38 milliards de dollars par an ».
Le membre du CNESE a fait savoir dans ce cadre que l’Algérie a réalisé plus de 6,5 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures. Commentant ce résultat, M. Chahra a indiqué que « ces chiffres sont sans précédent dans l’histoire du pays qui témoignent sur l’amélioration tangible des performances de l’économie nationale.
Évoquant la situation sur le marché international, l’invité de la chaîne Une a expliqué que de nombreux pays dans le monde sont aujourd’hui confrontés à de grandes difficultés en raison du manque d’approvisionnement en produits alimentaires. « Il s’agit des conséquences de la guerre entre l’Ukraine et la Russie, étant donné que les deux pays contrôlent actuellement 30 % des exportations alimentaires mondiales », explique l’intervenant.
S’agissant du programme du CNESE, M. Chahra a fait savoir que le Conseil est train de préparer le rapport annuel sur la situation économique et sociale en Algérie pour l’année 2022 en vue de le soumettre au Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, conformément à la mission confiée au Conseil.
Il convient de rappeler que le chef de l’Etat, lors de sa récente entrevue périodique avec des représentants de la presse nationale, a insisté sur la généralisation de la numérisation, soulignant son importance dans la lutte contre la corruption et la bureaucratie. « Les mécanismes de lutte contre la corruption sont connus de tous », mettant en évidence le rôle crucial de la numérisation en tant que « moyen important de lutte contre la bureaucratie et la corruption », a-t-il déclaré lors de la même entrevue. « La numérisation est réelle et fiable. De plus, elle ne ment pas, ne falsifie pas les données et fournit la rapidité nécessaire pour résoudre les problèmes » en fournissant des chiffres exacts, a-t-il souligné.
Le Chef de l’Etat a considéré que l’absence de la numérisation était « un acte délibéré » susceptible de conduire à la bureaucratie et à des pratiques de corruption, affirmant que la numérisation deviendra « une réalité, par la volonté ou par la force des choses ». Une quelconque institution peut, aujourd’hui, assurer la numérisation en un court laps de temps, a-t-il dit.
Mohand S
