Ghaza ou le couloir de la mort
La stratégie criminelle sionistes qui se déploie actuellement à Ghaza est d’une cruauté inouïe. Aux pites heures de l’humanité, de pareilles horreurs n’avaient été perpétrées, même par les hordes nazis d’Hitler. Dimanche dernier, la défense civile palestinienne a rapporté que les forces sionistes ont ouvert le feu sur des civils désespérés tentant de récupérer de l’aide humanitaire. Les tirs ont fait 93 morts, dont 80 dans la seule zone de Zikim. Ces chiffres glaçants révèlent le drame d’une population piégée par des monstres sans aucune pitié.
Depuis plus de 21 mois, la bande de Ghaza est soumise à un blocus strict, avec l’objectif assumée d’y perpétrer un génocide. Ce siège prolongé relève d’une stratégie pensée à Tel Aviv et soutenue à Berlin, Paris et Washington. Ces montres ont transformé l’enclave, déjà fragilisée en un véritable mouroir. Les conséquences humanitaires catastrophiques n’ont pas leur pareil dans l’Histoire moderne de l’humanité. L’ONU, les ONG et le Programme alimentaire mondial ne cessent d’alerter sur le risque imminent de famine. La réponse sioniste a consisté à attirer des populations affamées pour les mitrailler et faire un maximum de victimes. Les pires nazis n’ont pas imaginé ce genre de procédés pour des assassinats de masse. Le témoignage du PAM sur la journée fatidique de dimanche est terrifiant : des milliers de femmes, d’hommes, d’enfants affamés se sont rassemblés dans le secteur de Zikim, espérant juste un peu de nourriture, un peu de secours. Au lieu de cela, ils ont essuyé des tirs, une violence sauvage contre des êtres humains en détresse.
Il y a dans cette histoire, au-delà des faits, une question éthique majeure : comment justifier le massacre de personnes qui ne font que chercher à survivre ? Chaque vie perdue dans ce conflit est une défaite pour notre conscience humaine. Mais force est de constater que la communauté internationale est empêchée d’agir par un Occident génocidaire qui prête main forte aux sionistes.
La souffrance atroce des Palestiniens, victimes d’un siège implacable, nous rappelle que derrière les statistiques, les stratégies et les enjeux de pouvoir, il y a des êtres humains, qui méritent respect, dignité et surtout, la vie. Mais la volonté des tueurs et de leurs alliés est encore plus forte que celle du reste de l’humanité. Mais il est nécessaire de ne pas baisser les bras. Il faut agir vite et fermement pour que les points d’aide ne soient plus des pièges mortels, pour les civils. Ces derniers paient un lourd tribut à l’aveuglement d’une caste horriblement responsable de tous les génocides du 19e et 20e siècle. Elle organise le premier du 21e. Le drame palestinien discrédite tous les discours des prétendues nations démocratique. L’arc du mal se situe en Occident et l’entité sioniste est son avant-poste.
Par Nabil.G