Il affame les enfants, bombarde les tentes de réfugiés : le sionisme n’a pas de limites dans l’horreur
Fidèle à ses principes directeurs et sa doctrine résolument aux côtés des peuples opprimés et en quête de liberté et de justice, l’Algérie, membre non permanent du Conseil de sécurité, œuvre inlassablement pour mettre un terme à la souffrance et au martyr des Palestiniens à Ghaza, qui perdurent depuis bientôt cinq mois.
La barbarie sioniste n’ pas de limité. Encore un bilan macabre qui fait état d’au moins 130 Palestiniens tombés en martyrs et des centaines d’autres blessés ces derniers jours. Toutes ces victimes innocentes qui viennent s’ajouter aux morts provoquées par la famine qui emporte plusieurs enfants, ont été froidement assassinées par l’armée israélienne. Celle-ci a lancé des attaques qui ont pris pour cible des rassemblements de civils, en attente de l’arrivée de convois humanitaires. Il est impossible d’évoquer l’erreur ou encore des comportements isolé des criminels sionistes parmi les militaires. Le fait est que ces attaques ont été perpétrées dans plusieurs villes et quartiers de la bande de Ghaza.
Pire encore, selon l’agence de presse Wafa, 16 enfants palestiniens ont péri au cours de ces dernières 48 heures à Ghaza, en raison de la malnutrition et de déshydratation, et des dizaines d’autres se trouvent sous soins intensifs à cause de la famine, provoquée par une rareté aiguë d’aliments.
Selon la même source, les forces d’occupation empêchent de manière ostentatoire la distribution de toute aide humanitaire. L’entité sionistes a fermé hermétiquement les régions du nord de Ghaza à tout convoi de nourriture. Les quantités qu’elle laisse passer au sud de l’enclave sont dérisoires. C’est une pratique nazie, en ce sens que par cette filtration, les sionistes veulent briser la solidarité entre Palestiniens, en les poussant à se battre pour un peu de nourriture. Le processus de déshumanisation notamment est poussé au bout du bout.
Selon l’ONU, le risque de la famine dans la bande de Ghaza est désormais «quasiment inévitable» Il a été d’ailleurs observé que lorsqu’ «une famine est déclarée, il est trop tard pour trop de gens», a souligné le porte-parole de l’agence de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), Jens Laerke. Cette famine est bel et bien là et elle sévit de manière affreusement réelle. Cette manière de tuer des enfants n’a même pas été imaginée par les nazis dans les camps de la mort, ni par les Khmers rouges et peut être même pas par les Anglais en Australie à l’encontre des Aborigènes. Même les pires massacres perpétrés par les Européens en Afrique n’ont été jusqu’à commettre ce genre de crimes innommables. Parmi ces crimes, le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, cite le bombardement délibéré par l’armée sioniste des tentes abritant des Palestiniens affamés, qu’il qualifie de «honte».
Par ailleurs, et fidèle à ses principes directeurs et sa doctrine résolument aux côtés des peuples opprimés et en quête de liberté et de justice, l’Algérie, membre non permanent du Conseil de sécurité, œuvre inlassablement pour mettre un terme à la souffrance et au martyr des Palestiniens à Ghaza, qui perdurent depuis bientôt cinq mois.
Réagissant promptement au carnage ayant ciblé jeudi dernier des Palestiniens qui attendaient l’arrivée de l’aide humanitaire dans la rue Al-Rashid, à l’ouest de la ville de Ghaza, faisant plus de 104 martyrs et 760 blessés, l’Algérie a convoqué une réunion urgente à huis clos du Conseil de sécurité de l’ONU sur les derniers développements dans la bande de Ghaza. Lors de cette réunion, le représentant de l’Algérie, l’ambassadeur Amar Bendjama a condamné dans les termes les plus fermes cet acte barbare perpétré par les soldats de l’entité sioniste contre des civils palestiniens sans défense, appelant à mettre fin à l’impunité dont jouit l’occupant sioniste qui doit rendre des comptes.
A peine 48 heures après la tenue de la réunion, les membres du Conseil de sécurité ont approuvé à l’unanimité un projet de déclaration à la presse proposé par l’Algérie, exhortant notamment l’entité sioniste à «maintenir ouverts les postes frontaliers pour permettre à l’aide humanitaire d’entrer à Ghaza», à «faciliter l’ouverture de points de passage supplémentaires pour répondre aux besoins humanitaires à grande échelle» et à «soutenir l’acheminement rapide et sûr des articles de secours à la population dans toute la bande de Ghaza».
Nadera Belkacemi
