Oran

NAPEC 2023 : produire plus d’hydrocarbures pour pouvoir se tourner vers les énergies propres

L’augmentation de la production nationale d’hydrocarbures pour pouvoir s’orienter davantage vers les énergies renouvelables et propres a été fortement recommandée mercredi à Oran par des spécialistes, lors du troisième et dernier jour de la 11ème édition du Salon professionnel international des secteurs de l’énergie et des hydrocarbures à l’échelle méditerranéenne et africaine «NAPEC 2023».

Participant à un panel sur les défis et opportunités de l’exploration et de la production des hydrocarbures en Algérie, des spécialistes ont été unanimes à dire que produire plus d’hydrocarbures s’avère être la solution pour pouvoir s’orienter vers les énergies renouvelables et propres. A ce titre, Diana Aït Oumeziane, Directrice de la Division réglementation à l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH), a indiqué qu’effectivement, produire plus de pétrole et de gaz, explorer plus de gisements et, de ce fait, exporter plus pourra nous permettre de s’orienter efficacement vers les énergies propres.
«Cela nous permettra de pouvoir se tourner vers les énergies propres, très prisées dans le monde, leur consacrer plus de fonds et pouvoir ainsi commencer à réaliser les stratégies et programmes nationaux tracés en la matière», a-t-elle soutenu. Pour sa part, Samir Bekhti, membre de l’Agence nationale pour la Valorisation des Hydrocarbures (ALNAFT), a mis l’accent sur l’importance de l’exploration et la recherche de nouveaux gisements, aussi bien de pétrole que de gaz, pour pouvoir augmenter la production nationale et aller vers la production d’autres énergies propres, moins couteuses et moins nocives pour l’environnement. «En tant qu’acteur significatif sur le marché mondial de l’énergie et face à une concurrence très rude, notre pays doit se tourner vers ces énergies propres, sans pour autant abandonner les ressources fossiles», a souligné le même intervenant.
Pour Karim Ayadi, Directeur des Hydrocarbures et des Mines à ALNAFT, il faudrait utiliser les nouvelles technologies pour pouvoir exploiter au maximum le potentiel existant en Algérie, principalement avec les nouveaux gisements découverts, chaque année.
«Cela pourra être utilisé pour plus de production et moins de coût, par conséquent la production d’énergie propre sera plus facile », a-t-il opiné. De son côté, Yacine Amokrane, responsable exploration à la firme italienne ENI, a mis l’accent sur l’importance pour l’Algérie de se tourner également vers la digitalisation dans le domaine des hydrocarbures, d’étendre la coopération à d’autres partenaires et, surtout, d’encourager les compagnies locales des services à s’impliquer davantage dans les efforts du pays en matière de production et d’exploration.

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