EDITO

Retour remarqué sur la scène internationale

Si une grande partie du discours du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de la rencontre gouvernement-walis, a été consacrée aux dossiers nationaux, le chef de l’État n’a pas manqué d’aborder les sujets internationaux et le rôle de la diplomatie algérienne qui a connu une activité et une présence remarquée à tous les niveaux.
Le président a ainsi mis en exergue le rôle de notre diplomatie qui a-t-il dit «a retrouvé sa place après avoir touché le fond». Un constat lucide et pertinent du chef de l’État qui s’est attelé depuis son arrivée aux affaires du pays à corriger cette grande dérive qui a vu l’Algérie se retirer de la scène internationale et son rôle devenir moins percutant et influent dans le monde.
Une situation qui a été corrigée depuis, grâce à une politique extérieure offensive et une stratégie judicieuse tracée par le président de la République et dont l’exécution a été confiée au ministre Ramtane Lamamra connu pour son long parcours diplomatique et sa parfaite connaissance des dossiers internationaux.
Ce retour de notre pays a été reconnu par les grands de ce monde, et pour ce le Président Tebboune en veut pour preuve les déclarations du «Secrétaire général de l’ONU et de grands pays à l’instar des Etats-Unis, la Russie, la Chine ou encore l’Union européenne qui soulignent tous le rôle de l’Algérie dans l’instauration de la paix et de la stabilité en Afrique et dans son voisinage».
Le chef de l’État a saisi cette occasion pour rappeler, dans son discours, les positions de l’Algérie quant à certains dossiers internationaux comme la situation en Libye où il a encore une fois affirmé la solidarité de l’Algérie avec «les frères libyens jusqu’à ce que le pays renoue avec la stabilité et ses richesses reviennent aux Libyens», affirmant que les élections sont l’unique solution à la situation dans ce pays, ajoutant qu’»en l’absence d’une légitimité de l’urne, nous nous contentons de la légalité internationale, c’est-à-dire les décisions du Conseil de sécurité».
Déplorant, par ailleurs, la situation prévalant dans le Sahel, le président de la République a insisté sur la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, qui demeure «la seule solution consensuelle car préservant l’intégrité territoriale du Mali», affirmant que l’Algérie «qui ne toléra aucune tentative de division du Mali , ne renoncera pas aux Etats du Sahel», a encore martelé le Président Tebboune.
Pour ce qui est de la question palestinienne, considérée par les Algériens, a rappelé le Président Tebounne, de «question essentielle et nationale», il a rappelé que l’Algérie, qui n’accepte pas la colonisation, soutient que «la Palestine revient aux Palestiniens et à personne d’autre».
Sur toutes ces questions, l’avis et la position de l’Algérie sont devenus incontournables et les pays quelles que soient leur puissance et leur influence savent désormais que rien ne se fera sans l’Algérie et l’engagement de sa diplomatie.
Par Abdelmadjid Blidi

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