EDITO

Il y a cinq ans, le covid

Il y a cinq ans de cela, le monde avait cessé de tourner et plus de 7 milliards de personnes se retrouvaient confinées, sans savoir si l’humanité allait se sortir de cette épidémie du COVID-19. La vie a tout simplement cessé et tout s’est figé. Les transports étaient cloués. Les frontières de tous les pays ont été fermées et la peur et l’angoisse dominaient.
En Algérie, le pays s’organisait face à l’épidémie, et l’Etat avait mis tous les moyens financiers et la logistique nécessaire pour y faire face. Le président de la République était lui-même aux premières lignes, visitant les hôpitaux et mobilisant les forces vives de la nation . Ainsi en visite dans un ’hôpital à Alger, il avait annoncé une prime mensuelle exceptionnelle pour tout le personnel médical, allant de 10000 à 40000 dinars , soulignant avoir signé un décret instituant l’octroi de cette prime qui prend effet à compter du 15 février 2020, et révélant que l’Etat avait débloqué 370 mds de centimes pour l’acquisition de moyens de prévention et la réalisation de travaux d’aménagement et autres puis ensuite de 100 millions USD », affirmant que « l’Etat dispose de moyens suffisants pour faire face à la pandémie » et qu’ «il est prêt à mobiliser d’autres montants supplémentaires si besoin il y a ».
En plus de l’acquisition de moyens colossaux entre masques et gel alcoolisé et la transformation de plusieurs usines pour se consacrer à la production de ces produits, la première décision de prévention prise par le président de la République a été la fermeture des écoles primaires, les crèches, les centres de formation professionnelle, les universités et les écoles coraniques des secteurs public et privé, avant que ne soit décidé un confinement général dans tout le pays.
L’Algérie a réussi par la suite, avec la collaboration de la Chine, à produire son premier vaccin ant-covid. Désormais les Algériens allaient vivre au rythme des communiqués quotidiens du ministère de la Santé sur l’évolution des décès, des guérisons et des contaminations par ce virus destructeur. Une période très difficile où pratiquement tout était à l’arrêt et où la mort rôdait dans chaque foyer.
La gestion de cette épidémie mondiale a été gérée en Algérie de la meilleure des manières possibles, et a avait permis au pays de s’en sortir avec un minimum de décès. L’organisation parfaite et l’implication personnelle du premier responsable du pays a permis au pays d’éviter le pire et a prouvé le nouvel élan de cette Algérie Nouvelle qui mettait le citoyen au centre de toutes ses préoccupations et qui aspirait à un avenir meilleur et serein. Les grands défis qui allaient suivre ont confirmé cette tendance.

Par Abdelmadjid Blidi

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