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Dernière ligne droite avant l’Aïd El Fitr à Aïn El Türck : l’habillement n’échappe pas à la hausse !

Ce mois sacré du ramadhan qui s’achève dans quelques jours, n’aurait en rien ressemblé aux ramadhans passés, à en juger par la mine défaite de nombreux pères de familles, usés et désabusés par la trajectoire vertigineuse de la mercuriale, d’autant plus qu’il va falloir maintenant faire face aux dépenses de l’Aïd El Fitr.

Il est vrai que l’Etat a tout mis en œuvre pour endiguer la hausse des prix des produits de consommation toutes catégories confondues, mais il fallait compter sans la spéculation qui a sévi presque le long de ce mois béni. Etant désormais sur la dernière ligne droite, les dépenses nécessaires à l’achat des articles vestimentaires ne sauraient, elles aussi, être négligées, car il faudra bien habiller et au mieux, ses enfants. Et là aussi, il va falloir aller puiser dans les réserves financières, ou ce qu’il en reste, pour honorer son contrat envers sa famille. Il s’agit tout de même d’une fête religieuse qui consacre la fin d’un mois de jeûne qu’il faudra fêter dans la joie et l’allégresse, avec ce sentiment du devoir accompli.
Les enfants, seront au centre de la fête en ce jour de l’Aïd El Fitr, ce qui n’échappa pas aux commerçants peu scrupuleux qui n’ont pas manqué d’indigence pour augmenter les prix des articles vestimentaires, sous l’œil ébahi des chefs de familles. A Aïn El Türck, qui passe pour une commune des plus chères de la wilaya d’Oran, les tarifs affichés ont donné du tournis aux parents pour l’habillement de leurs progénitures. Et bien que s’agissant de vêtements de fabrication nationale, les prix défient toute concurrence. La moindre tenue vestimentaire n’est pas cédée à moins de 4000 DA, chaussure non comprise.
Pour une famille nombreuse ou au nombre moyen, le budget familial supporte mal les dépenses complètes, poussant certains d’entre les chefs de familles à faire des sacrifices, soit par l’endettement, soit en ayant recours aux produits bon marché, proposés dans les friperies.

Karim Bennacef

 

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