Un peuple qui résiste
Le président de la République a réitéré, à partir de Djelfa, la position ferme et non négociable, de l’Algérie vis à vis de la cause palestinienne. Il a souligné le droit aux palestiniens de lutter pour recouvrer leur liberté volée par l’entité sioniste. Et pareille lutte a été menée par de nombreux peuples, dont l’Algérien. Prendre les armes, les diriger contre l’occupant qui a spolié les terres et pratique une politique d’Apartheid n’est pas du terrorisme, a clairement indiqué le chef de l’Etat. Le monde entier attendait la réponse de l’Algérie. Et bien, il l’a. Combattre un colonialisme abject et inhumain est un droit reconnu par la charte de l’Onu. Ce ne peut être comparer à du terrorisme. Et les hommes et les femmes qui combattent ne sont pas des terroristes, mais des résistants. Ce terme «terroriste» qui, faut-il le souligner, a été inventé par les puissants du moment pour dénigrer le combat de tout un peuple est servi par les médias pour annihiler toute volonté de résistance. Et ce même Occident qui a créé et armé des hordes terroristes en Irak, en Syrie et au Sahel ose les comparer à des combattants de la liberté.
L’Algérie, à travers son président, assume pleinement la véritable définition de la résistance et refuse l’amalgame qu’entretiennent les européens et les Américains sur le cas palestinien précisément. Alger ne se cache pas derrière des postures comme le font certains Etats-poltrons. On en veut pour preuve la réunion organisée à Alger même, et au su et vu du monde entier, des 14 factions de la résistance palestinienne. Avant cela, c’est Alger qui a accueilli la direction palestinienne, en 1988 lors de la création de l’Etat de Palestine. C’est aussi l’Algérie et les Algériens qui demeurent fidèles à la cause palestinienne et ne reculent devant aucune intimidation.
Fidèle à ses engagements auprès du peuple palestinien, l’Algérie multiplie les actes concrets de solidarité et démontre au quotidien que soutenir la Palestine ne se limite pas à de belles paroles creuses. Le soutien à la résistance du peuple palestinien exige certes des prises de positions à l’Onu, l’usage de la moindre once d’influence que l’on pourrait avoir à n’importe quel niveau de la «hiérarchie» mondiale, mais il est tout aussi évident que ledit soutien doit également être orienté vers des actions d’aide concrètes à l’autorité palestinienne pour lui permettre de fonctionner normalement et à travers elle, insuffler l’espoir au peuple de Palestine que leurs frères arabes ne les oublient pas.
Le propos du président de la République met en évidence une réelle volonté de ne jamais lâcher les Palestiniens. Laquelle volonté est mue par l’histoire des Algériens qui n’ont eu cure d’être traités de terroristes. Ils ont lutté 132 ans, perdu plus de 5 millions des leurs et fini par arracher leur indépendance. C’est parce que les Algériens savent le prix du sacrifice qu’ils refusent de comparer leur frères palestiniens aux terroristes.
Par Nabil.G
