EDITO

La voie d’un traître est courte

Des Algériens, installés tous dans les pays de l’Union européenne, s’amusent contre une récompense sonnante et trébuchante, à semer la vindicte contre leur propre pays, et porter des accusations fantaisistes à l’endroit des institutions de la République. Ils croient tirer deux pigeons en un seul coup : passer pour des «héros» des temps modernes parmi les citoyens algériens, tout en s’offrant une existence dorée en Europe aux frais des contribuables britanniques, français suisses et autres. Dans leurs attaques aux vitriols contre l’Algérie, ils essayent de convaincre leurs auditeurs de leur côté bon samaritain. Ils disent se sacrifier par leur exil pour que le pays se démocratise. Mais il est clair, et cela de plus en plus de monde le sait parfaitement, que leur principal souci est de dire tout ce que les services de renseignement occidentaux veulent entendre de méchant sur l’Algérie et ses institutions. Dans une tentative de faire avaler la pilule, ils vont jusqu’à jurer sur tout ce qu’ils possèdent qu’ils ne prennent pas un sou en échange des insultes qu’ils profèrent à l’endroit de leur pays d’origine.
Très récemment, ils ont fait le show pour le voisin marocain. C’est-à- dire qu’ils élargissent leur palette de clients. Ils ne se font pas payer par les services européens, mais également marocains. Et pour cause, dans une série de vidéos, ils ont vendu littéralement leur âmes au Makhzen. La seule explication à ce tir de barrage contre l’Algérie tient sans doute du lâchage dont il font l’objet de la part des Occidentaux. Guerre en Ukraine oblige, les Européens n’ont visiblement plus besoin de leurs services. Ils ferment le robinet, dans l’attente de leur extradition vers l’Algérie, où le dossier judiciaire concernant ces individus avance bien. Dans cette perspective, ils préparent leur installation au Maroc. Ils gonfleront la cyber armée marocaine en guerre de 4e génération contre l’Algérie.
Ces cyber-harkis doivent être satisfaits des prestations qu’ils ont fournies au bénéfice du narco-royaume qui, un jour ou l’autre, les jettera comme de vielles chaussettes. Il est admis en effet que le Makhzen n’a aucune parole et encore moins une once de constance dans son rapport à ses serviteurs. Ils leur imposeront le «baise-main» avant de les expédier dans un coin insalubre du Maroc. Ces harkis des temps modernes, auront à peu de choses près le même destin que leur aînés qui ont pris le parti de la France coloniale contre l’Algérie combattante. Ils se sont accrochés aux basques de militaires qui les ont confiés aux autorités françaises, lesquelles les ont parqués dans des camps de concentration durant plusieurs décennies. Que ces harkis d’aujourd’hui sachent ce qui les attend…

Par Nabil.G

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