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Alors que la facture des saisies est de 10 milliards de centimes:
1901 commerçants poursuivis en justice à Oran

La tricherie commerciale a dépassé les seuils de l’entendement et franchi des pas gravissimes. Cette truanderie est connue de tous personne, et encore plus des services en charge de la lutte contre la fraude près la direction du commerce et de la promotion des exportations.

Les bilans s’étalant du début de l’année en cours, jusqu’à la fin du mois de novembre, font état de plus de 1900 commerçants poursuivis en justice et 235 commerces proposés à la fermeture.
Durant les 11 mois de l’année en cours, les mêmes services ont opéré pas moins de 56 522 interventions d’inspection et de contrôle, entrant dans le cadre de la lutte contre toutes les formes liées à la fraude et la tricherie commerciale.
Ces opérations ont toujours été concluantes.
En effet, elles ont abouti à la saisie de plusieurs centaines de tonnes produites alimentaires pourris, totalement impropres à la consommation dont en premier lieu la viande avariée, blanche et rouge. Ces saisies sont, selon les mêmes services, arrêtées à une valeur de 10 milliards de centimes.
Par ailleurs, les mêmes services ont relevé plus de 2 000 infractions, toutes liées aux sempiternelles problématiques de défaut de conditions d’hygiène, non respect de la bonne santé des produits proposés à la commercialisation et par delà à la consommation en plus de la non-conformité des produits exposés à la réglementation.
Durant les sorties qu’ils opérées, les mêmes services ont procédé au prélèvement de 380 échantillonnages qui ont fait par la suite l’objet d’analyses. Ce même bilan fait état de 205 analyses physico-chimiques et 175 analyses bactériologiques.
Les conclusions de ces analyses ont relevé l’existence de produits conservateurs utilisés dans les produits alimentaires proposés à la vente.
Il s’agit essentiellement de cet embaumant utilisé dans la conservation des cadavres qui est retrouvé dans la chair animalière utilisée par des bouchers.
Les mêmes services soulignent que «ce produit est très souvent utilisé par des bouchers qui recourent à l’abattage clandestin».

Yacine Redjami

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